Le « médecin-sexologue »

Depuis 1996, le conseil national de l'ordre des médecins reconnaît la sexologie comme pratique médicale en délivrant un diplôme universitaire. Les médecins qui revendiquent le titre de « médecin-sexologue » ont suivi trois années d'études et ont obtenu un DIU, diplôme inter-universitaire de sexologie. Après avoir établi leur diagnostic, ils peuvent prescrire des examens cliniques et proposer un traitement médicamenteux et éventuellement orienter leur patient vers un autre thérapeute si les troubles sont d'origine psychique ou comportementale.

Le « psychologue sexologue »

Le titre de psychologue est protégé depuis 1985 et seul les titulaires d'un DESS, d'un DEA ou d'un diplôme universitaire de 3e cycle de psychologie peuvent revendiquer le titre de « psychologue sexologue » à condition toutefois qu'ils aient effectué, en plus de leur cursus universitaire de psychologie, des travaux de recherche et obtenu un certificat d'études spécialisées en sexologie.

Le « psychothérapeute sexologue »

Le titre de psychothérapeute est protégé depuis mai 2010 et rejoint les critères de titularisation des psychologues y compris sur le cursus universitaire en sexologie.

La plupart des thérapeutes médecins, psychologues et psychothérapeutes travaillent donc le plus souvent en synergie car il ne faut pas oublier que notre principal organe sexuel est ...la tête et qu'une majorité des dysfonctions sexuelles prennent leur origine dans les comportements psychoaffectifs et sociaux.

Le « Sexothérapeute »

Aucun diplôme ou statut officiel ne sanctionne actuellement au sein de la communauté européenne l'appellation de « sexothérapeute ». On y trouve des personnes qui ont une formation sur les dysfonctions sexuelles et une pratique effective de la psychothérapie, comme des personnes qui n'ont jamais suivi aucune formation dans ce domaine et se déclarent d'elles-mêmes compétentes pour exercer la sexologie...