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MONIQUE RICHARDSON, SEXOLOGUE & PSYCHOTHERAPEUTE
MONIQUE RICHARDSON, SEXOLOGUE & PSYCHOTHERAPEUTE
  • Travail en activité libérale : relation d'aide en psychothérapie, en sexologie clinique. Séance individuelle, adulte, couple, enfant. Formations : maltraitance, bientraitance, sexualité, handicap, vieillissement, systèmie familiale.
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MONIQUE RICHARDSON, SEXOLOGUE & PSYCHOTHERAPEUTE
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2 décembre 2016

la perversion narcissique et l'homosexualité

on ne sait pas souvent déceler quand commence la perversion narcissique chez l'autre ou chez soi .... 

cela conduit à des actions et fonctionnement dangereux et abusifs pour l'autre ... 

pour comprendre on peut se servir de ceci : 

il y a quelques semaines un article diagnostiquait  M Hanouna pervers narcissique. on peut se demander ce qui fait abonder dans ce sens .

 Et j’ai eu la transmission de l’article qui m'a interrogée car le pervers narcissique existe aussi dans certains couples de patients ou de certaines familles et qu’il est important de dépister ce travers pour comprendre la problématique des personnes qui consultent pour des troubles sexuels.

 là, dans le cas de figure du texte, je pense plus au père qui a réussi à cacher, étouffer, ses pulsions homo, et qui met son fils à la porte quand le jeune révèle son homosexualité (ou se fait surprendre). Patient assez commun.

En fait j’interprète l’attitude du père comme une réaction à une forme de trahison, voire de la jalousie.

*Trahison car la famille et l’entourage vont suspecter le père d’avoir transmis le « gène ».  D’autant qu’il n’est pas rare que certains éléments préalables et discrets puissent ressortir à cette occasion et abonder dans le sens de cette « tendance » honnie par la bien pensance. 

*Jalousie car le père, qui malgré son désir, n’a jamais pu (ou osé) satisfaire ses pulsions homo, voit son enfant, lui, en jouir.

J’ai eu en consultation plusieurs hommes adultes qui venaient me voir après le comming-out de leur fils. Il comprend parfaitement le jeune, mais ne peut le dire pour échapper à toute suspicion.

Concernant Hanouna on serait  plus tenté par la deuxième hypothèse (la jalousie) car il multiplie les mots d’amour. 

«Tu sais que je t’aime, mon chéri? Je t’aiderai toujours.» ,

et la seule façon qu’il a de les dire, c’est dans un climat de haine et de méchanceté qui aussitôt démentent  et le dédouane de cette envie de partager sexualité avec Matthieu. . Il est jaloux de Matthieu qui est beau et a couché avec l’excellent et beau F.

 On retrouve ce schème sur les terrains de foot. A l’occasion d’un but marqué les joueurs se congratulent physiquement et de façon excessive avec même des attouchements sexuels.

Mais comme c’est en public, avec les zooms des caméras TV braqués sur eux ce ne peux aller plus loin, et les dédouanent de la suspicion homo, rejoignant l’homophobie de bon ton dans ce milieu.

On pourrait proposer comme thème d’une réunion ou séance : « la  prise en charge des parents d’un(e) homo».

 Me concernant j’ai  eu au cabinet des problématiques avec des parents de lesbienne, à l’inverse de plusieurs familles de garçons.

peu chez les sexologues masculins, sans doute des sexologues féminins sont plus souvent choisies pour recevoir des confidences de cette nature.

Et puis je n’ai en mémoire que peu de consultantes lesbiennes alors que les garçons homo ont été nombreux à consulter.

la compréhension (ou l'inverse) des parents leur étant la chose la plus difficile à régler , j'ai récemment entendu "mais c'est vraiment  irrécupérable , et estce qu'il est malade ?" ces affirmations ont la vie dure 

Si d‘aucuns, d’aucunes ont des choses à dire ou à entendre sur ces sujets, ils pourraient déjà écouter, sans jugement leur enfant afin de vivre et d'essayer de comprendre leur vision de la vie 

mais surtout ne pas entrer dans un champ de perversion narcissique ! 

j’ai quand même reçu en trente années pas mal de femmes, (bisexuelles) mais elle me posaient les problème de désir insuffisant avec leur partenaire masculin, ou des plus jeunes qui me demandait comment faire plaisir à l’homme, comme la façon optimale de le caresser.

Cependant quand je demandais à un homme ce qu’il avait comme expérience de la sexualité je complétais ma question en parlant aussi des aventures homo.

Car je savais que tous les hommes ont d’une manière ou d’une autre vécu quelque chose de cet ordre, en particulier à l’adolescence, et que d’autre part j’étais très à l’aise pour répondre sur ce thème, que ce soit un simple fantasme, des occasions non consommées ou qu’il y ait eu passage à l’acte.

Et de mémoire, j ai toujours aussi  osé poser  cette question aux femmes. 

j’ai souvenir d’une jeune femme qui n’avait eu que des liaisons féminines et voulait que je lui parle des hommes  ...?

Une autre qui n’avait pas de désir dans sa relation aves une fille dominante elle la disait perverse (et ayant plus de bien : appartement et salaire).

La consultante avait eu une jeunesse misérable et restait avec sa concubine pour la sécurité d’une femme aimante et gite et couvert !

J’avais pris aussi en compte, qu’enfant il n’y avait pas de câlins de la part des parents.

 on peut donc penser que la rupture dans un couple pervers narcissiquement est vécue pareillement que ce soit un couple hétéro, homo mec ou femme .

 

 

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